Sophie Siona Hisry
« Dès que nos enfants ont besoin de se ressourcer, ils viennent chez nous, dans le Lot ! »
Sophie se décrit comme une vraie-fausse Lotoise. Elle a posé ses valises sur le causse, à Corn, au bord de la vallée du Célé, en juin 2022, mais elle y a passé son adolescence. A la cinquantaine, lorsque l’opportunité de revenir s’y implanter pour de bon s’est présentée, elle et son mari Christian n’ont pas hésité longtemps avant de quitter leur vie d’avant, en région parisienne.
Le coup de pouce d’« Oh my Lot ! »
« J’ai trouvé mon travail sur le territoire grâce à "Oh my Lot !". Quand on a décidé de s’installer ici, j’ai commencé par éplucher les offres de Pôle emploi et de l’Apec [l’Association pour l’emploi des cadres], explique cette ancienne directrice d’agence HLM. Puis je me suis rendue sur le site du Département du Lot, où j’ai été redirigée vers le programme d’attractivité "Oh my Lot !". J’ai contacté le réseau accueil, et ma référente m’a tout de suite orientée vers des offres d’emploi qui correspondaient à mon profil », se souvient-elle. « J’ai trouvé très vite ! »
Sophie et le Lot, c’est toute une histoire d’amour. De ses années passées près de Figeac, elle retient la brebis caussenarde : « avec ses lunettes noires et ses oreilles pendantes, c’est vraiment ma madeleine de Proust ! » s’amuse-t-elle. Mais son vrai coup de cœur, c’est le lien social fort qui relie les habitants du Lot. « Il y a beaucoup d’animation dans le Lot. A Corn par exemple, la fête du village est suivie d’un retour de fête, deux mois plus tard. Tout le monde y participe, les anciens comme les nouveaux, et on rigole bien ensemble » raconte-t-elle.
Bon voisinage
« C’est pareil pour les journées citoyennes, où on va nettoyer la Résurgence. Beaucoup de monde y participe, et on fait ça dans la bonne humeur, se réjouit Sophie. D’autant plus que ça se termine toujours par un pique-nique ! », blague-t-elle. « C’est un excellent moyen de s’intégrer ! C’est un pays dans lequel il y a beaucoup d’entraide », précise-t-elle, plus sérieuse. Le couple insiste justement sur sa bonne intégration au sein du village, et sa très bonne entente avec ses voisins. Sophie l’assure : « même si Christian est un vrai urbain, il s’est tout de suite adapté à sa nouvelle vie lotoise ! » Le territoire a d’ailleurs convaincu leurs deux enfants, jeunes adultes : « dès qu’ils ont besoin de se ressourcer, ils viennent chez nous, dans le Lot ! »
Dans la vallée du Célé, ce ne sont pas les activités qui manquent, pour Sophie et Christian. « Le lien avec la nature, c’est la marque de ce territoire affirme Sophie. N’importe qui peut faire du sport dans le Lot ! » Elle-même s’est remise à l’équitation, et le couple randonne régulièrement à pied pour découvrir les paysages et les secrets du Lot. Et pour ceux qui préfèrent rester chez eux, « on a accès à tout ce qu’on veut avec la fibre » estime Sophie. « Le seul bémol ici, c’est que je mets 40 minutes pour aller au travail. Mais il faut relativiser : en région parisienne, ça me prenait une heure ! » Sur le temps qu’elle s’est dégagée, Sophie se consacre au dessin et à la peinture, tandis que Christian préfère s’adonner à la musique et la photographie.
Convaincue des atouts du Lot, elle termine déjà, dans le cadre de son travail, la rédaction d’un livret d’accueil destiné à faciliter l’intégration des nouveaux Lotois.