lot, attractivite

Roméo Boccara

« Je chante accompagné de ma guitare et de mon frère, avec qui je suis très complice. Nous nous produisons dans les cafés, bars associatifs et sur les marchés »

Né en région parisienne, Roméo a grandi dans le Lot dès l’âge de 4 ans. Après avoir travaillé plusieurs années pour l’association Arts scènes & compagnie, il a créé Les Imagités en 2022. Cette association propose des séjours au cours desquels les jeunes accueillis créent une pièce de théâtre et partent la présenter en tournée dans le Lot. Elle organise aussi des concerts jukebox et des soirées jeux de société. « Je chante accompagné de ma guitare et de mon frère, avec qui je suis très complice. Nous nous produisons dans les cafés, bars associatifs et sur les marchés. Nous proposons des chansons à la carte, comme au restaurant, pour toucher un public plus nombreux ».

Roméo a bien d’autres cordes à son arc dont la conception de jeux de pistes, comme « Pill’arts de châteaux ». Organisée par le Département du Lot, le Centre des monuments nationaux et le Pays d’art et d’histoire Causses et Vallée de la Dordogne, cette véritable enquête grandeur nature revient le 28 septembre et le 5 octobre. Avis aux passionnés d’histoire : la nouvelle intrigue est faite pour vous ! Elle tourne autour de la Résistance lotoise pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour échapper aux pillages allemands, de nombreuses œuvres ont été transportées dans le Lot. La Joconde est ainsi restée sous haute surveillance au château de Montal de 1943 à 1945. Pour cette deuxième saison, le but du jeu sera de déjouer un trafic d’art et de retrouver la Joconde, cachée dans un lieu tenu secret.

« Le scénario se déroulera dans quatre châteaux : l’atelier-musée Jean Lurçat (Saint-Laurent-les-Tours), le Château des Doyens (Carennac), le Château de Castelnau-Bretenoux (Prudhomat) et le Château de Montal (Saint-Jean-Lagineste). Les participants se déplaceront de château en château et des « anim’acteurs » les aideront à résoudre l’énigme. J’ai gardé l’esprit de la première saison, qui avait beaucoup plu. Je me suis documenté grâce aux médiatrices culturelles des acteurs institutionnels qui m’accompagnent. Avec les différents aspects du projet, « Pill’arts » représente un an et demi de préparation ».

En dehors du jeu, Roméo est féru de philosophie et de sport (football, handball). Il donne également des cours de tennis à ses heures perdues.

Retrouvez le portrait de Roméo Boccara dans le magazine Contact Lotois n°133

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