Théo Buerlé
« Ce qui me plaît dans le Lot, c’est la sérénité, l’entraide, la confiance, le dialogue… Les gens laissent leurs enfants se balader, car les autres parents sont aussi bienveillants »
Théo a quitté la région parisienne d’où il est originaire pour rejoindre le Lot, très réputé pour ses brebis. Un département où il s’épanouit pleinement : il a même remporté le titre de meilleur jeune berger de France !
Son installation dans le Lot
Après un bac pro agricole et un an de service civique en Seine-et-Marne, Théo a déménagé pour suivre une formation de trois ans en apprentissage au CFAA du Lot à Lacapelle-Marival. Il a obtenu un BTS « production animale », puis un certificat de spécialisation « conduite d’un élevage ovin ». Cet ancien parisien travaille aujourd’hui dans une ferme de 225 brebis laitières à Carayac près de Cajarc, chez une ex-Francilienne tout comme lui !
« J’ai été surpris par l’accueil, l’intégration : les gens m’ont très rapidement reconnu, et demandé d’où je venais, où je travaillais… Je me suis inscrit au club de foot de Cajarc, ce qui m’a aussi permis de créer un réseau de connaissances et d’amis. Ce qui me plaît dans le Lot, c’est la sérénité, l’entraide, la confiance, le dialogue… À Cajarc par exemple, les gens laissent leurs enfants se balader car les autres parents sont aussi bienveillants ».
Sa passion dans la vie : les brebis
Après trois participations à la finale des Ovinpiades, Théo a remporté le titre de meilleur jeune berger de France en 2020. Une compétition qui oppose plus de 700 jeunes de 16 à 24 ans, lors de qualifications régionales puis lors de la finale à Rambouillet. Parmi les épreuves théoriques : questionnaire sur la filière, l’anatomie, l’alimentation, reconnaissance de races ; et pratiques : tri des brebis, génétique, diagnostic santé, parage des onglons… Théo a entre autres gagné une brebis de la race Île de France, qu’il a baptisée Paris en hommage au lieu du concours, et qu’il a amenée dans le Lot !